Association Solution Relation

Pour transcender la lutte contre le racisme et vivre les solutions constructives d'une société globale en paix


Notre association se fonde sur la charte suivante et entend ainsi promouvoir, par tous les moyens respectueux et pacifiques possibles, l'approche qu'elle définit :

  1. La fermeture est le fond du problème : Toute intolérance active à l'égard d'une autre culture, d'un autre peuple, d'autres modes de vie, est créatrice de tensions qui empêchent les relations entre les cultures et prive donc d'une société en paix. La fermeture d'esprit conduit à la méconnaissance qui conduit à la peur qui conduit au conflit ou même à la violence.

  2. L'intrusion est la manifestation du problème : Toute volonté de forcer directement un autre à sa propre culture, ses propres mode de vie, est un irrespect à l'égard de la souveraineté de chacun.

  3. Lutter ne produit pas la paix : Développer le jugement négatif, l'insulte ou la haine contre les personnes qui ont un comportement intolérant n'est qu'une façon d'oublier de se regarder dans le miroir. Il n'y a pas de différence entre la haine de l'étranger et la haine du raciste. La haine est la haine ! Si l'on prétend à d'autres valeurs, alors c'est un minimum de les mettre en œuvre et de préférer le désaccord pacifique, clair et étayé, suivi d'une relation de distance adaptée. Si certains comportements perdurent dans la société, c'est qu'ils sont alimentés. Des comportements qu'une société sait isoler ne peuvent pas continuer car, qu'un humain en ait conscience ou non, il a besoin de relations. Tout le temps passer à lutter est du temps en moins passer à construire autre chose. Et c'est cette autre chose qui, concrètement, pourra éventuellement inviter certaines personnes fermées à s'ouvrir.

  4. Une seule race humaine : Il y a de l'incohérence dans la logique d'anti-racisme car elle contient les problèmes contre lesquels elle prétend lutter : elle implique la lutte, le conflit, la haine parfois et elle implique aussi la notion de « races humaines » (sic) qui n'a strictement aucun fondement scientifique. Il est maintenant incontestable qu'il n'existe plus qu'une seule race humaine sur la Terre : l'homo sapiens sapiens. Peut-être que ce dernier gagnerait d'ailleurs à davantage d'humilité : est-il bien vrai qu'il sait qu'il sait (comme son nom l'indique) ? Et s'il savait aussi tout ce qu'il ne sait pas, et s'il acceptait sa part d'ignorances ?

  5. « Le mien est le mieux », source de la fermeture : L'intolérance commence dès l'instant où un individu pense que sa culture, sa religion, son mode de vie, est meilleur que celui des autres. Qu'il puisse lui convenir personnellement est une chose, mais ceci concerne l'individu seulement et jamais les humains dans un ensemble. Toute prétention prosélyte est donc contre-productive pour participer à une société globale harmonieuse et en paix. Il ne s'agit pas de lutter contre cette intolérance et cette pression exercée sur l'autre, mais de prendre la responsabilité soi-même d'en sortir et d'incarner un autre modèle relationnel.

  6. La solution consiste en des relations entre les différences : S'il est un fait qu'il n'existe pas plusieurs races humaines, il est indéniable qu'il existe des différences culturelles, idéologiques, physiques et comportementales, y compris d'ailleurs entre les individus appartenant à un même territoire ou à une autre forme de regroupement. Tout autre mouvement que le respect de ces différences est contre-productif pour participer à une société globale harmonieuse et en paix.

  7. Les généralités, une erreur logique : Tout amalgame et toute généralité empêchent les relations d'individu à individu. En pratique, il n'existe jamais un ensemble uniforme d'humains. Aussi intense soit l'union d'un peuple, il est toujours constitué d'individus uniques. Dans cette évidence, il ne peut exister aucun a priori, aucune idée contre un groupe entier puisque seules les relations d'individu à individu sont réalistes. Si les conflits illusoires entre groupes peuvent semer des guerres dans la société globale, aucune guerre ne peut procéder d'un conflit entre deux personnes. Ainsi, la solution à l'intolérance est l'ensemble des relations concrètes entre chacun, sachant qu'une relation peut aussi être distante. Tant que la relation est respectueuse de l'autre, aucun conflit n'est possible !

  8. Le Respect est réaliste : L'irrespect consiste à envahir l'espace de responsabilité de l'autre, son espace souverain concret. L'amitié entre tous ne semble pas réaliste mais le respect entier et intègre entre tous n'est qu'une question de volonté et est très largement suffisant.

  9. L'individu est concret, les idéologies sont abstraites : La paix n'est possible que dans le respect des individus, avant le respect des idéologies, quelles qu'elles soient : traditionnelles, culturelles, religieuses, politiques, philosophiques... Il ne s'agit surtout pas d'éluder ou de mépriser ces idéologies mais de laisser l'humain en priorité et d'oser remettre en cause les intolérances contenues dans nos idéologies. Regardons les poutres dans nos yeux.

  10. Le mieux est l'ennemi du bien : Soyons attentifs à ne pas mettre de côté ces solutions incarnant nos valeurs sous prétexte qu'elles sont imparfaites. Toutes les solutions sont imparfaites et l'ego adore ce prétexte pour prendre le pouvoir et mettre en place le pire. Il s'agit d'être cohérents et intègres avec nos valeurs. Si nous les défendons, c'est que nous les pensons fonctionnelles. Alors faisons les fonctionner.

  11. La Solution Relation : A notre sens, l'intégralité des dix articles doit être appliquée pour que la solution soit cohérente et effective. Tout manquement à un seul des points est une faille qui amène au conflit, à l'irrespect, ou même à la haine.